Français et Italiens champions d'Europe de l'infidélité

Selon un sondage de l'Ifop mené dans six pays, les champions d'Europe de l'infidélité sont les Français et les Italiens. La proportion d'hommes ayant été infidèles au cours de leur vie est moins forte dans les pays à dominante protestante.

27 févr. 2014, 08:00
Roses are displayed on the Pont des Arts bridge by French watchmaker Sismeek, to mark the Valentine's Day, in Paris, Friday, Feb. 14, 2014. Valentine's Day is observed on February 14 each year as a special day to celebrate love and romance. (AP Photo/Thibault Camus)

Les Français et les Italiens sont les champions de l'infidélité en Europe. Plus d'un homme sur deux (55%) et environ une femme sur trois (32% en France et 34% en Italie) y ont déjà succombé, selon une enquête menée par l'Ifop dans six pays et publiée mercredi.

La proportion d'hommes ayant été infidèles au cours de leur vie est moins forte dans les "pays à dominante protestante", comme le Royaume-Uni (42%) et l'Allemagne (46%), ajoute cette enquête réalisée en France, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique et Royaume-Uni pour Gleeden, site de rencontres extraconjugales.

L'infidélité est mieux répartie entre les sexes dans les pays du Nord, particulièrement en Allemagne, où 43% des femmes confient avoir été infidèles, contre 29% au Royaume-Uni, précise l'étude.

L'Italie est le pays où l'infidélité, mais aussi les jeux de séduction et l'échange de messages, sont les plus répandus, selon le sondage.

Questionnaire en ligne

Mais c'est en France que la disposition à l'infidélité est la plus élevée: plus d'un Français sur trois (35%) déclare qu'il pourrait être infidèle à l'avenir s'il était sûr que personne ne soit un jour informé, contre 31% des Allemands et des Espagnols.

Le sondage a été réalisé du 7 au 13 janvier par questionnaire en ligne, auprès d'un échantillon représentatif de 4800 personnes âgées de 18 ans et plus. Dans chaque pays, l'enquête a été faite auprès d'un échantillon de 800 individus, selon la méthode des quotas.