Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Fin de la flambée d'Ebola au Sénégal

Le Sénégal a mis fin à la flambée du virus Ebola à l'intérieur de ses frontières, selon l'OMS.

17 oct. 2014, 16:36
L'équipe de Tanja Stadler, du Département des biosystèmes de l'EPFZ à Bâle, a analysé les séquences d'ADN de 70 patients tombés malades d'Ebola en mai et juin en Sierra Leone, établissant un arbre généalogique du virus à l'aide d'un programme informatique.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré officiellement vendredi la fin de la flambée d'Ebola au Sénégal. L'ONU a félicité les autorités du pays pour avoir pu isoler avec succès le seul cas importé dans ce pays.

L'Ebola avait été confirmé chez un jeune homme arrivé de Guinée à Dakar par la route le 29 août. Au total, 74 contacts du malade ont été identifiés et la surveillance renforcée dans tout le pays. Les tests des 74 contacts ont été négatifs.

Le malade a guéri dès le 5 septembre. Il est retourné en Guinée le 18 septembre. Le Sénégal a maintenu l'alerte pendant 42 jours, deux fois la période d'incubation de 21 jours, pour déceler d'éventuels nouveaux cas.

Comme les 42 jours sont désormais écoulés, l'OMS a déclaré la fin de la flambée au Sénégal. Elle avertit toutefois que la proximité de ce pays avec les trois pays les plus touchés, la Guinée, le Libéria et le Sierra Leone, le rend vulnérable à d'autres cas importés et que la plus grande vigilance reste de rigueur.

Au Nigeria lundi

Si aucun nouveau cas n'est notifié d'ici lundi, la fin de l'épidémie au Nigeria pourrait aussi être déclarée officiellement lundi par l'OMS, la période critique de 42 jours s'étant alors écoulée.

"La réponse du Sénégal est un bon exemple de ce qu'il est possible de faire pour contenir l'Ebola. Il est encourageant de voir que des pays comme le Sénégal et le Nigeria sont capables de mettre en place des systèmes de suivi efficaces et de contenir l'épidémie", a déclaré le Dr Isabelle Nuttall, responsable de la riposte à l'OMS.

La leçon vaut pour le monde entier, souligne l'agence de l'ONU: une riposte immédiate, bien coordonnée, peut stopper la propagation du virus importé par un voyageur infecté. L'OMS a précisé que Dakar bénéficie de la présence de l'Institut Pasteur, capable de détester rapidement un cas d'Ebola.a

Votre publicité ici avec IMPACT_medias