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«Fidèles à nous-mêmes»

Trois ans après l’attentat, le journal satirique rit de tout, malgré les menaces. Entretien avec son rédacteur en chef Gérard Biard.

06 janv. 2018, 00:01
A man holds a candle and a sticker reading " I am Charlie", during a demonstration in Paris, Wednesday, Jan. 7, 2015. Three masked gunmen shouting "Allahu akbar!" stormed the Paris offices of a satirical newspaper, Charlie Hebdo, Wednesday, killing 12 people, including its editor, before escaping in a car. It was France's deadliest postwar terrorist attack. (AP Photo/Christophe Ena) APTOPIX France Newspaper Attack

Charlie, il y a des prénoms totems propres à fédérer une nation en pleurs. Il y a trois ans, ce funeste 7 janvier 2015, l’attaque terroriste des frères Kouachi a décimé la rédaction de «Charlie Hebdo» sans parvenir à faire taire le journal satirique.

Et, depuis, il est devenu malgré lui le symbole de la liberté d’expression. Un lourd héritage que les journalistes et dessinateurs assument chaque semaine, poussant le curseur le plus loin possible. Que cela plaise ou non.

Entre les polémiques autour des dessins, comme celui de Tariq Ramadan en novembre, et les prises de position controversées, le miraculé a vite retrouvé ses réflexes. Pour le rédacteur en chef Gérard Biard, un des rescapés, il n’y a pas meilleure thérapie que le rire. Parce que le rire est plus fort que tout, même que les kalachnikovs?

Bras de fer avec Edwy Plenel, patron de Mediapart, dessins provocateurs,...

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