Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, les analystes européens n’ont cessé de déplorer le retrait américain du Moyen-Orient et d’en dénoncer les conséquences néfastes. Mais les frappes militaires contre l’Iran, même déprogrammées, prouvent que le recul américain dans la région n’est plus d’actualité. «La contradiction est devenue criante entre la volonté “America first” de Trump d’éviter tout conflit long – surtout au Moyen-Orient (traumatisme de l’Irak) et sa “construction de crise” avec l’Iran», commente sur Twitter le spécialiste des Etats-Unis Corentin Sellin.
En menaçant l’I...