Le gouvernement espagnol a rendu hommage, hier, aux victimes de l’ETA. Il a refusé toute concession au groupe indépendantiste dont la dissolution était en parallèle actée à Cambo-les-Bains, au Pays basque français.
«Les enquêtes sur les crimes de l’ETA continueront, leurs délits continueront à être jugés et les condamnations continueront à être exécutées», a prévenu le chef du gouvernement Mariano Rajoy. Aux 853 victimes assassinées, selon le décompte des autorités, «nous devons souvenir et hommage. A elles, à leurs familles et aux centaines d’Espagnols qui ont survécu à la violence terroriste, mais qui souffrent pour toujours des séquelles de la cruauté» de l’ETA, a-t-il déclaré. «Aujourd’hui, les protagonistes ne peuvent pas être les assassins mais les victimes» de l’ETA, a-t-il poursuivi, sans évoquer la «conférence» en France, censée clore le processus de dissolution de l’ETA.
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D’ailleurs, à Cambo-les-Bains, des experts internationaux ont lancé un appel à la...