Le recul du camp Sarkozy, qui a renoncé à propulser le fils du président français à la tête du plus grand quartier d'affaires d'Europe, a été accueilli avec satisfaction en France. L'opposition se félicite d'une victoire sur le soupçon de népotisme.
Jean Sarkozy, 23 ans, fils cadet de Nicolas Sarkozy, a été élu administrateur de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad), un quartier d'affaires de l'ouest de Paris. Il a par contre renoncé à en briguer la présidence début décembre.
Cette décision a été prise, a-t-il dit jeudi soir à la télévision, après en avoir parlé à Nicolas Sarkozy. Mais c'est le «papa» qu'il a consulté, pas «le président», a-t-il précisé.
Impopularité
Pour l'opposition, c'est Nicolas Sarkozy qui a reculé devant l'impopularité d'une telle promotion pour son fils, attaquée en France et raillée à l'étranger. Selon un sondage CSA, près des deux tiers des Français (64%) et plus de...