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Espionnage: Apple communique sur sa collaboration avec les Etats

Un rapport de sept pages a été publié par Apple sur les demandes de données reçues des administrations des Etats-Unis et d'autres pays. La société américaine indique que le rapport n'est pas exhaustif.

06 nov. 2013, 07:02
Eb dépit d'un bénéfice stable, les prévisions pour Apple sont décevantes.

Apple a diffusé mardi sa toute première liste sur les demandes de données effectuées par les gouvernements. Le géant américain de l'informatique a ainsi suivi l'exemple d'autres grands groupes qui ont commencé à diffuser récemment ce type d'informations.

La plupart des demandes sont effectuées dans le cadre d'affaires criminelles de la part d'autorités "à la recherche d'informations dans des affaires de vol ou d'autres délits, mais aussi dans des affaires de personnes ou d'enfants disparus, pour retrouver les auteurs d'enlèvements ou tenter d'empêcher des suicides", précise Apple dans un document de sept pages.

Le créateur de l'iPad et de l'iPhone a souligné qu'aux Etats-Unis le gouvernement américain lui avait donné la permission de ne diffuser qu'un nombre limité d'informations sur les données qu'il a demandées.

Le groupe à la pomme a reçu entre 1000 et 2000 demandes du gouvernement américain entre le 1er janvier et le 30 juin de cette année, concernant de 2000 à 3000 comptes. En revanche, Apple n'a pas précisé combien de données il avait pu fournir, indiquant que leur nombre était entre zéro et 1000.

"Nous nous opposons fermement à cette ordonnance de non-publication", note le document d'Apple, ajoutant que le groupe aimerait davantage de transparence concernant ces données qui lui sont demandées.

"Malgré nos efforts dans ce domaine, nous n'avons pas encore d'accord qui nous permettrait de dire clairement à nos clients à quelle fréquence et dans quelles circonstances nous fournissons des données aux agences gouvernementales", reprend Apple.

Groupes sous pression

Hors Etats-Unis, le groupe américain a reçu plusieurs centaines de demandes, dont 127 du Royaume-Uni, 102 de l'Espagne, 93 de l'Allemagne, 74 de l'Australie et 71 de la France.

"Nous avons transmis toutes les informations que nous sommes légalement habilités à partager, et Apple va continuer à oeuvrer pour plus de transparence concernant les demandes que nous recevons", ajoute le communiqué du groupe.

Les groupes technologiques américains sont sous pression après les révélations sur le programme américain de surveillance Prism, grâce auquel l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) a obtenu d'eux des milliers de données numériques concernant des utilisateurs d'Internet.

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