GENEVE L'ancien chef de la police du Guatemala comparaît au tribunal criminel.
L'ancien chef de la police du Guatemala Erwin Sperisen a continué hier, devant le Tribunal criminel de Genève, à nier toute implication dans la mort violente de sept détenus lors de la reprise en main par les forces de sécurité, en 2006, de la prison de Pavon, près de Guatemala City. Le prévenu, poursuivi pour dix assassinats, a notamment affirmé qu'il ne connaissait pas à l'époque les prisonniers qui avaient été tués lors de l'intervention.
Selon le Ministère public genevois, les prisonniers décédés étaient considérés par les autorités comme des meneurs et auraient été abattus froidement par un commando, alors qu'elles étaient maîtrisées. Un plan secret auquel aurait activement participé l'accusé.
A aucun moment de l'intervention, qui a duré toute une journée, "on m'a parlé de prisonniers qui ont été emmenés dans un endroit du pénitencier pour y...