Plusieurs milliers de Marines étaient attendus hier à Port-au-Prince pour aider les organisations humanitaires à porter secours aux victimes du séisme de mardi dernier. La France devait également proposer à Bruxelles l'envoi d'un millier de gendarmes européens sur place, et l'Union européenne s'est engagée à débloquer plus de 400 millions d'euros pour les sinistrés.
Ces renforts doivent notamment assurer la sécurité des humanitaires, qui ont été empêchés de faire leur travail par plusieurs incidents violents ces derniers jours.
«Nous n'avons pas besoin d'aide militaire. Ce dont nous avons besoin, c'est de nourriture et d'abris», a crié un jeune homme dimanche au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, venu à Haïti pour soutenir les opérations de secours. «Nous sommes en train de mourir», a ajouté une femme, lui expliquant ne rien avoir pour nourrir ses cinq enfants.
La police haïtienne anti-émeute a dispersé des pilleurs avec des gaz lacrymogènes dans le...