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Ecriture et sang mêlés

Lydie Salvayre, écrivaine française d'origine espagnole, auteure d'une oeuvre cohérente et jubilatoire, publie "Pas pleurer", un livre sur sa mère et la guerre civile. Une réflexion politique émouvante.

23 sept. 2014, 00:01
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Après de nombreux romans au rythme captivant, Lydie Salvayre écrit avec "Pas pleurer" ce qui aurait pu être son livre le plus autobiographique, puisqu'il raconte un moment essentiel de la vie de sa mère, l'été 36, soit le début de la guerre d'Espagne. L'écrivaine hispanique y dénonce l'écueil des dogmes et admire le courage de Bernanos, qui a dévoilé la brutalité du franquisme. Elle y réinvente aussi la langue de sa mère, un métissage ébouriffant de français et d'espagnol, dans la lignée de ses précédents romans aux registres insolemment et joyeusement mêlés.

Où se situe la frontière entre la fiction et la réalité dans "Pas pleurer"?

Bien que je déclare, au début du roman, que je suis la narratrice et que le livre est donc biographique, il comporte une grande part de fiction. Mais c'est le jeu même du roman que de feindre une identité entre l'auteur et le narrateur....

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