Les pouvoirs publics marocains font face à de nombreuses critiques sur la maintenance des lieux de culte du Royaume après l'effondrement du minaret de la mosquée de Meknès, qui a tué 41 personnes. Les attaques sur les négligences ont commencé à fuser lorsque les familles enterraient leurs morts.
Des funérailles ont eu lieu samedi après-midi, près de l'immense cimetière avoisinant la mosquée désormais en ruine de Bab Berdieyinne. L'édifice construit au XVIIIe siècle dans la médina s'est écroulé comme un château de cartes, tuant 41 fidèles et en blessant 76, alors que 300 fidèles étaient réunis pour la prière du vendredi.
Certains habitants se sont plaints de la lenteur des opérations de secours.
Des soldats ont finalement été envoyés en renfort. Le responsable local de la défense civile a expliqué que les secours avaient été lents en raison de l'étroitesse des rues de la médina, la vieille ville, qui empêche...