Après vingt-trois mois d’enquête, 500 témoins et 2300 réquisitions, le rapport du procureur spécial Robert Mueller sur les interférences de la Russie dans la présidentielle de 2016 a été révélé, hier, au public dans une version «déclassifiée» partiellement édulcorée. Une version confidentielle et moins censurée devait être adressée au «gang des huit», les dirigeants démocrates et républicains des deux chambres du Congrès.
Avant que quiconque ait pu en commencer la lecture, l’Attorney General (ministre de la Justice), William Barr, a tenu une conférence de presse, hier, dans laquelle il a absous le président, prononçant le plaidoyer en défense le plus efficace et complet auquel Donald Trump ait eu droit, y compris de ses avocats.
Robert Mueller, a-t-il rappelé, n’a trouvé «aucune preuve de collusion» à aucun stade des manœuvres russes visant à influencer la présidentielle de 2016, de la part «d’aucun Américain», a fortiori le président. Le rapport énumère,...