Le bras de fer entre les généraux au pouvoir au Soudan et la contestation a pris une tournure sanglante hier avec la dispersion du sit-in des manifestants, à Khartoum. Les violences ont fait au moins 30 morts, selon un comité de médecins.
Le Conseil militaire de transition a, lui, démenti toute «dispersion par la force» du sit-in. Les forces armées et des RSF ont mené «une opération conjointe pour nettoyer certains sites» près du sit-in, a déclaré le Conseil militaire dans un communiqué publié en fin d’après-midi, pointant des «activités illégales» sur ces lieux. «Il n’y a plus rien à part les corps des martyrs que nous ne pouvons pas sortir», a de son côté avancé l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation. En réaction, l’ALC a annoncé interrompre «tout contact politique» avec le Conseil militaire. Elle a appelé à «la grève et...