Jamais depuis l'élection de Viktor Ianoukovitch, en janvier 2010, les relations entre Kiev et Moscou n'avaient été aussi houleuses. Dans un accès de franchise inédit, le président russe, Dmitri Medvedev, a reproché à son homologue ukrainien d'avoir fait expédier en prison Ioulia Timochenko, l'ancienne premier ministre et principale opposante au pouvoir actuel, pour des motifs plus politiques que judiciaires. Il s'est permis au passage de donner des leçons de démocratie au pouvoir ukrainien. Le procès réservé à la dame à la natte doit être "juste et impartial", estime le chef du Kremlin.
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