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Des financements obscurs combattus

11 avr. 2017, 23:46
/ Màj. le 12 avr. 2017 à 00:01
In this image provided by the U.S. Navy, the USS Ross (DDG 71) fires a tomahawk land attack missile Friday, April 7, 2017, from the Mediterranean Sea. The United States blasted a Syrian air base with a barrage of cruise missiles in fiery retaliation for this week's gruesome chemical weapons attack against civilians.  (Mass Communication Specialist 3rd Class Robert S. Price/U.S. Navy via AP) US Syria

«L’argent pour les armes tue!». C’est le message qu’une activiste de 86 ans a sprayé hier matin sur une palissade de la BNS à Berne. L’action marquait le lancement de l’Initiative contre le commerce de guerre du Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA) et des Jeunes Verts. Ces derniers veulent interdire à la BNS et aux caisses de pension de financer des entreprises qui produisent du matériel de guerre. «Nos fonds d’épargne et de pension à tous investissent dans l’industrie opaque, non transparente et corrompue des armes», a fustigé Luzian Franzini, coprésident des Jeunes Verts.

Comment se fait-il que des sociétés comme Raytheon (qui a produit les missiles Tomahawk lancés en Syrie) puissent être financés par nos retraites? Que font les caisses de pension de leurs 800 milliards de francs sous gestion? Outre l’immobilier, elles investissent dans les marchés financiers, de manière active ou passive.

Sous pression

«Elles...

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