«Que les Américains ne s’aventurent pas au Venezuela! Nous y avons des soldats, et nous sommes prêts pour toutes les configurations conflictuelles», confie Osmany, un Havanais, ancien des forces spéciales cubaines au Nicaragua. L’homme s’emporte, maudit les Etats-Unis et Donald Trump. Il montre une cicatrice, celle d’une balle qui lui a traversé la joue lorsqu’il était parachutiste, dans les années 1980, au Nicaragua. A La Havane, d’aucuns évoquent une intervention cubaine si, d’aventure, les Etats-Unis agissaient militairement à Caracas. Coup de bluff? Si les chiffres sur le nombre de forces cubaines présentes au Venezuela sont sujets à caution, des troupes d’élite se sont entraînées, encore récemment, lors de manœuvres conjointes avec l’armée vénézuélienne.
Outre ces forces spéciales, certains hauts gradés de l’île communiste, aujourd’hui en exil à Miami, ont évoqué le chiffre de 300 officiers cubains dans l’appareil de commandement de l’armée vénézuélienne. Il faut y ajouter un nombre...