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Crispations entre Rome et Berlin

La capitaine du navire humanitaire de l’ONG allemande arrêtée samedi, est arrivée hier au palais de justice d’Agrigente.

02 juil. 2019, 00:01
Sea-Watch 3 captain Carola Rackete, center, from Germany, waves as she arrives in the Sicilian port of Porto Empedocle, escorted by Italian finance police, from Lampedusa, Italy, Monday, July 1, 2019. Rackete has been in custody since Saturday when she defied Italy's anti-migrant interior minister, Matteo Salvini, and port authorities by steering her Sea-Watch 3 ship to Lampedusa's dock so the 40 migrants the ship rescued on June 12 could disembark. (Pasquale Claudio Montana Lampo/ANSA via AP) Italy Europe Migrants

Entendue par un juge d’instruction d’Agrigente, hier, la jeune capitaine allemande Carola Rackete devait être expulsée d’Italie vers l’Allemagne dans l’attente d’un jugement ultérieur. Alors que le bateau «Sea-Watch 3» qu’elle dirigeait a été placé sous séquestre, les 40 migrants restants ont pu débarquer et ont été enregistrés par les autorités italiennes. Grâce à l’intervention de l’Union européenne, ils seront répartis entre la France, l’Allemagne, le Portugal, le Luxembourg et la Finlande. Ainsi la jeune capitaine est arrivée à ses fins.

C’est le premier épilogue d’une affaire qui, à première vue, en rappelle bien d’autres. Après avoir fait entrer le «Sea-Watch 3» dans les eaux italiennes sans autorisation, elle refuse d’obtempérer aux ordres de la police. Après deux jours d’attente à moins d’un mille de Lampedusa, elle finit par forcer l’accostage dans le port. Au cours de cette manœuvre, elle entre en collision avec une vedette de la police...

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