Le climat social en France s’est crispé, hier, avec l’occupation de la prestigieuse école de sciences politiques à Paris (Sciences Po) par des étudiants mécontents d’une réforme. Cette action s’ajoute aux tensions dans certaines unis et à la grève du rail.
En plus des blocages et perturbations qui continuent de toucher une dizaine d’autres sites universitaires en France, le mouvement de protestation s’est étendu à Sciences Po Paris. Ce creuset de l’élite républicaine a notamment formé le président Emmanuel Macron.
Quatre unis, sur environ 70, sont toujours totalement bloquées et onze autres sites perturbés (sur environ 400) par des étudiants opposés à la loi réformant l’accès à l’université, accusée d’instaurer une «sélection» déguisée. Hier, la justice a ordonné l’évacuation de l’université Paul-Valéry, à Montpellier, bloquée depuis mi-février.
Dimanche, Emmanuel Macron avait estimé que les étudiants mobilisés contre la loi Vidal – du nom de la ministre de l’Enseignement supérieur –...