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Crispation, grève du rail et universités en ébullition

Sciences Po Paris, bastion de l'élite républicaine, occupée.

19 avr. 2018, 00:01
Students wearing boxes reading "Elite, Students, Struggle, Politics," perform in front of a blocked entry at the Institute of Political Studies(IEP) or Sciences Po, in Paris, France, Wednesday, April 18, 2018. French students intensified blockades of universities over the government's reform. (AP Photo/Francois Mori) France Students Strikes

Le climat social en France s’est crispé, hier, avec l’occupation de la prestigieuse école de sciences politiques à Paris (Sciences Po) par des étudiants mécontents d’une réforme. Cette action s’ajoute aux tensions dans certaines unis et à la grève du rail.

En plus des blocages et perturbations qui continuent de toucher une dizaine d’autres sites universitaires en France, le mouvement de protestation s’est étendu à Sciences Po Paris. Ce creuset de l’élite républicaine a notamment formé le président Emmanuel Macron.

Quatre unis, sur environ 70, sont toujours totalement bloquées et onze autres sites perturbés (sur environ 400) par des étudiants opposés à la loi réformant l’accès à l’université, accusée d’instaurer une «sélection» déguisée. Hier, la justice a ordonné l’évacuation de l’université Paul-Valéry, à Montpellier, bloquée depuis mi-février.

Dimanche, Emmanuel Macron avait estimé que les étudiants mobilisés contre la loi Vidal – du nom de la ministre de l’Enseignement supérieur –...

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