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Coup de froid avec Washington

11 oct. 2017, 23:49
/ Màj. le 12 oct. 2017 à 00:01
Recep Tayyip Erdogan, The Turkish President Recep Tayyip Erdogan, center, waves to supporters in Novi Pazar, some 150 kilometers south of Belgrade, Serbia, Wednesday, Oct. 11, 2017. Erdogan has received a rousing welcome as he visited a predominantly Muslim region in southwestern Serbia. (AP Photo/Marko Drobnjakovic) Serbia Turkey

C’est un style peu diplomatique que ne renierait pas le président Donald Trump s’il n’en était, indirectement, la cible. Son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, n’était pas loin, mardi, de comparer le consulat américain d’Istanbul à un nid d’espions. «Quelque chose s’y trame. Comment ces agents ont-ils pu s’infiltrer? Qui les a placés là?», a-t-il lancé en référence aux deux employés consulaires – l’un incarcéré, l’autre inquiété – que la justice turque accuse d’être liés au prédicateur Fethullah Gülen, installé aux Etats-Unis et cerveau présumé de la tentative de putsch de l’été 2016.

Suspendre la délivrance de visas

Dimanche, Washington avait pris prétexte de la première arrestation pour suspendre sa délivrance de visas aux Turcs, une première dans l’histoire – pourtant contrariée – des relations entre ces deux alliés de l’Otan. «De fait, la Turquie se retrouve aux côtés du Yémen, du Soudan ou de la Libye» sur la...

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