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Coup de filet antidjihadiste en France

La police a arrêté dimanche matin dans le sud-ouest de la France six personnes soupçonnées d'appartenir à une filière djihadiste.

08 févr. 2015, 14:09
French police vehicle enters of police headquarters in Bayonne, southwestern France, Monday, May 28, 2012. French police on Sunday arrested ETA's military leader Oroitz Gurruchaga Gogorza and his deputy  Xabier Aramburu  in a joint operation on the Basque separatist group with the Spanish police, in the southwestern French village of Cauna. (AP Photo/Bob Edme)

Six personnes soupçonnées d'appartenir à une filière djihadiste ont été interpellées tôt dimanche matin dans la région d'Albi et de Toulouse, dans le sud-ouest de la France. Elles sont soupçonnées de transferts de fonds douteux et d'avoir recruté des candidats au djihad.

L'opération a été ordonnée par des magistrats antiterroristes parisiens dans le cadre d'une enquête pour "association de malfaiteurs terroriste et financement du terrorisme", a indiqué le ministre français de l'intérieur Bernard Cazeneuve dans un communiqué. L'opération a été menée par les policiers de la DGSI, le service des renseignements intérieurs français.

Cinq personnes ont été interpellées à Albi et ses environs, la sixième dans la région toulousaine, a confié une source proche de l'enquête. Les enquêteurs cherchent également à vérifier si certaines d'entre elles se sont rendues en Syrie.

"Ce nouveau coup de filet intervient cinq jours après l'interpellation, pour des motifs similaires, de huit personnes dans les régions parisienne et lyonnaise", a rappelé M. Cazeneuve. Cinq d'entre elles ont été mises en examen samedi, et quatre écrouées.

Trois mille sous surveillance

Les autorités françaises redoublent d'efforts pour tenter d'enrayer les départs vers la Syrie de candidats au djihad, depuis les attentats de Paris. Les attaques contre le journal satirique "Charlie Hebdo", des policiers et un supermarché casher ont fait 17 morts le mois dernier.

Dans la foulée de ces attaques, le premier ministre Manuel Valls avait estimé à 3000 le nombre de personnes soupçonnées de graviter dans la sphère djihadiste et nécessitant une surveillance. M. Cazeneuve a fait état le 22 janvier de 73 Français tués "sur le théâtre d'opérations terroristes" en Syrie et en Irak, sur quelque 1400 Français concernés par les départs pour le djihad.

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