«Mais qu’est-ce que le corona warn buzzer?». Dirk Neubauer, maire d’Augustusburg (4500 habitants) brandit un petit boîtier noir avec satisfaction. «C’est un appareil qui communique sans fil par bluetooth. Il a été construit par une entreprise de la région. Et c’est une pièce centrale de notre projet. Il permet en effet de contrôler les gens testés négatifs, par exemple quand ils entrent et sortent du musée ou d’un restaurant. Ceci via un code QR et un processus qui préserve l’anonymat», explique ce quinquagénaire à la peau tannée par le grand air, en montrant les boîtes de «buzzer», entreposées dans la galerie d’art communale, vide depuis plus de six mois.
Depuis le 1er avril, Augustusburg est l’un des quelques lieux privilégiés qui, en Allemagne, a obtenu le droit d’expérimenter un retour dans la vie d’avant la pandémie. Ou presque. Après le deuxième verrouillage de la vie publique nationale, mis en...