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Coronavirus: plombées par les fermetures, les stations de ski françaises mettent la pression

En France, les stations de ski réclament une réouverture des remontées mécaniques «au plus vite». Le secteur assure avoir perdu près d’1,5 milliard d’euros durant les vacances de Noël.

05 janv. 2021, 14:01
Les stations de ski rappellent la chute de 80% de leurs activités durant les fêtes.

Les opérateurs français de remontées mécaniques ont accentué la pression mardi sur le gouvernement, à moins de 48 heures de la date initialement évoquée pour la réouverture des stations. Dénonçant le mutisme des autorités, ils rappellent la chute de 80% de leurs activités durant les fêtes.

 

 

«L’heure n’est plus à l’hésitation ni aux approximations permanentes mais bien à l’action et à la prise de décision», affirme mardi leur chambre professionnelle, Domaines skiables de France, dans un communiqué. L’organisation demande à ce que de premières autorisations d’ouverture soient données «dès maintenant, suivant la situation sanitaire de chaque département».

Le gouvernement a laissé entendre que les activités culturelles pourraient ne pas reprendre le 7 janvier, comme initialement espéré. Mais il ne s’est pas prononcé officiellement sur la situation des stations de sport d’hiver, pour lesquelles la même date de reprise avait été évoquée.

«Pas une activité à risque»

Pour DSF, le ski n’est pas une activité à risque du point de vue sanitaire, d’autant que des protocoles «efficaces» ont été mis en place.

Avec la fin des vacances scolaires, les amateurs de ski sont essentiellement de la région, alors que les taux d’hospitalisation et de circulation du virus sont à des niveaux «compatibles» avec une réouverture, plaide l’association.

 

 

«Il est temps que le gouvernement jette un regard objectif sur ce dossier et respecte la parole donnée d’ouvrir le 7 janvier, car plus rien ne justifie que l’on interdise une activité qui se déroule en plein air et avec des protocoles sanitaires adaptés», a souligné Alexandre Maulin, président de DSF, cité dans le texte.

Une perte d’1,5 milliard d’euros

La veille, la branche avait déploré la «chute libre» du taux d’occupation dans les stations de sports d’hiver françaises à Noël et Nouvel An. La perte de chiffre d’affaires de l’ensemble de la filière est évalué à 1,5 milliard d’euros sur ces deux semaines.

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