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Climat: le G7 Environnement adopte une charte biodiversité

Le jour même où un groupe d'experts de l'ONU a révélé qu'un million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction, les ministres de l'environnement du G7 adoptent une charte pour la biodiversité. Les Etats-Unis ont refusé de s'associer à un paragraphe.

06 mai 2019, 21:06
Les sept pays les plus industrialisés sont parvenus à la rédaction d'un communiqué final commun ce lundi. Les discussions ont été "productives", selon François de Rugy, ministre français de la Transition écologique. (Archives)

Les ministres de l'Environnement du G7 ont adopté lundi une charte pour la biodiversité, non contraignante, au moment où un groupe d'experts de l'ONU lance un cri d'alarme sur l'état catastrophique de la nature.

Les sept pays les plus industrialisés (France, Canada, Allemagne, Etats-Unis, Italie, Japon, Royaume-Uni) sont également parvenus à la rédaction d'un communiqué final commun, après deux jours de discussions, mais avec un paragraphe différent pour marquer les divergences avec les Etats-Unis sur le climat.

 

 

Ce communiqué "est vraiment partagé sur tous les aspects", a assuré le ministre français de la Transition écologique François de Rugy lors d'une conférence de presse.

"Andrew Wheeler a vraiment oeuvré pour que nous puissions avoir ce communiqué commun", a assuré le ministre en parlant du patron de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Les discussions ont été "productives", a commenté ce dernier.

Refus des Etats-Unis

Les Etats-Unis ont refusé de s'associer au paragraphe 25 "sur le fait de rehausser notre ambition en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre" et ont "demandé que soit adjoint un petit texte, qui est donc le paragraphe 26 et qui est leur position propre", a précisé M. de Rugy.

Ce paragraphe indique que "les Etats-Unis réitèrent leur intention de se retirer de l'Accord de Paris sur le climat et réaffirment leur ferme volonté de promouvoir la croissance économique, la sécurité et l'accès énergétique et la protection de l'environnement".

"Nous reconnaissons le besoin de mesures transformatrices, à la hauteur du défi mondial posé par la biodiversité, et sommes déterminés à assumer notre part de cette tâche", assure par ailleurs le texte.

Le commissaire européen à l'Environnement et neuf pays invités (Mexique, Chili, Niger, Gabon, Egypte, Inde, Indonésie, îles Fidji, Norvège) ont aussi participé à cette réunion à Metz.

La charte adoptée par les pays du G7 et une partie des pays invités servira de "socle" aux politiques publiques, a expliqué la secrétaire d'Etat française à la Transition écologique Brune Poirson.

Ce texte non contraignant comporte trois points pour "accélérer et intensifier nos efforts pour metre fin à la perte de biodiversité", "encourager l'engagement d'autres acteurs" et "soutenir l'élaboration et la mise en oeuvre d'un cadre mondial post-2020 pour la biodiversité, sans aucun objectif précis ou chiffré.

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