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Chevaline: le motard a été identifié, mais n'est pas impliqué dans la tuerie

Dans le cadre de l'enquête sur la tuerie de Chevaline, le motard recherché a été identifié, mais n'est pas en lien avec le quadruple meurtre.

06 mars 2015, 11:11
Un portrait du motard vu avant la fusillade près d'Annecy avait été diffusé en novembre dernier dans l'affaire.

Le motard recherché dans le cadre de l'enquête sur le quadruple meurtre de Chevaline (Haute-Savoie) en 2012 a été identifié. Il n'a toutefois a priori aucun lien avec les faits, a indiqué le parquet vendredi.

"On a la certitude que l'on a bien identifié le motard. Il n'y a aucun doute", a déclaré le procureur d'Annecy Eric Maillaud. "C'est un chef d'entreprise" de la région, "honorablement connu et au-dessus de tout soupçon, qui était venu faire du parapente et qui rentrait chez lui", a-t-il ajouté.

Le motard identifié par les enquêteurs a été entendu il y a trois semaines par les juges d'instruction. Cet homme, qui n'a pas de casier judiciaire, "dit qu'il n'a absolument rien vu" le jour de la tuerie, a ajouté le magistrat.

Souvenirs à raviver

"Il dit qu'il n'a pas fait attention à tout le battage médiatique qui a été fait autour du motard et du casque" au moment de la diffusion du portrait-robot, en novembre 2013, a ajouté M. Maillaud. Identifié grâce aux investigations téléphoniques, "il doit être réentendu prochainement. On va lui demander de raviver ses souvenirs".

Cet homme portant un bouc et un casque d'un modèle très rare était recherché depuis le début de l'enquête. Il avait été vu par des gardes forestiers peu de temps avant la tuerie. La diffusion du portrait-robot en novembre 2013 avait conduit à l'arrestation d'un ancien policier municipal résidant au bord du lac d'Annecy, qui avait été mis hors de cause après quatre jours de garde à vue.

Le 5 septembre 2012, Saad al-Hilli, 50 ans, ingénieur britannique d'origine irakienne, sa femme de 47 ans et sa belle-mère de 74 ans, avaient été tués de plusieurs balles dans leur voiture, sur une petite route forestière proche de Chevaline. Un cycliste français de 45 ans, considéré comme une victime collatérale, avait aussi été abattu. Il n'avait aucun lien avec les trois autres victimes.

L'assassinat s'était produit sans témoin sur une route retirée des Alpes françaises.

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