Cet été, il ne fait pas bon être un "chasseur de trophée". La mort du lion Cecil, tué par un dentiste américain lors d'une chasse organisée au Zimbabwe, ravive le débat. Cette activité met-elle en péril certaines espèces ou contribue-t-elle à leur préservation et au bien-être des populations locales? Les avis sont nombreux, les conclusions diverses.
Une vingtaine de pays d'Afrique autorisent la "chasse au trophée". Celle-ci se déroule dans des périmètres définis et des quotas sont fixés. Leur respect est aléatoire. Les partisans de cette pratique la défendent en invoquant notamment la préservation des espèces. C'est le cas de ChasseSuisse, l'organisation faîtière des chasseurs helvétiques. "Il ne faut pas oublier que dans de nombreux pays, les recettes du tourisme cynégétique sont utilisées pour préserver les espaces vitaux et pour protéger les animaux contre les braconniers" , communique-t-elle. "Tout en permettant de financer de précieux emplois."
Déclin sous-estimé
La préservation...