Une idée derrière la tête ne se voit pas. Alors, l’instructeur de plongée, à la peau séchée par la mer chaude et l’été sans fin du Sud-Sinaï, la décrit: «Ça m’arrive quand j’entre dans un restaurant, quand je sors dans un bar. L’idée que quelqu’un peut frapper là, maintenant, avec une bombe, avec une arme. Mais je me raisonne. Ce n’est pas la première fois que ça arrive, un coup dur, à Charm.» L’instructeur de plongée parle dans un café à cent mètres de l’hôtel Ghazala Gardens, frappé par un attentat à la voiture piégée le 23 juillet 2005.
Cette nuit-là, Charm el-Cheikh avait été touc...