Le pavillon suisse rame à contre-courant. Dans l'escalade des installations spectaculaires (la pénombre crépusculaire du pavillon belge, les bricolages envahissants des Etats-Unis, le manifeste coup-de-poing de la Gran de-Bretagne, les gravats de l'Es pagne, etc.), les quatre groupes de sculptures de Valentin Car ron apparaissent sages. Timi dité? Bravoure? Résistance?
On a en tout cas du plaisir à lire cette exposition comme un récit discrètement autobiographique qui se superpose à une relecture distanciée de l'art du XXe siècle. Le serpent disserte une fois de plus sur les symboles d'autor...