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Carron, pas si sage sous son vernis d'élégance

10 juin 2013, 00:01

Le pavillon suisse rame à contre-courant. Dans l'escalade des installations spectaculaires (la pénombre crépusculaire du pavillon belge, les bricolages envahissants des Etats-Unis, le manifeste coup-de-poing de la Gran de-Bretagne, les gravats de l'Es pagne, etc.), les quatre groupes de sculptures de Valentin Car ron apparaissent sages. Timi dité? Bravoure? Résistance?

On a en tout cas du plaisir à lire cette exposition comme un récit discrètement autobiographique qui se superpose à une relecture distanciée de l'art du XXe siècle. Le serpent disserte une fois de plus sur les symboles d'autorité, thème cher au Valaisan, tout comme la religion ou la relecture de l'art du XXe siècle à la lumière du provincialisme. Le serpent reproduit un motif des grilles de l'hôtel de police de Zurich, il accompagne le visiteur et souligne la pureté de l'architecture de ce pavillon de Bruno Giacometti construit en 1952. Une salle accueille des peintures qui imitent les...

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