Le leader de l'opposition se dit menacé.
Le chef de file de l'opposition vénézuélienne, Henrique Capriles, qui conteste sa défaite à la présidentielle, a dit, hier, redouter des représailles après les violentes manifestations qui ont fait suite au scrutin de dimanche.
Malgré la crise, Nicolas Maduro, héritier politique d'Hugo Chavez proclamé vainqueur avec une courte avance, lui a promis la protection des pouvoirs publics. Sept personnes ont été tuées lors de manifestations de partisans d'Henrique Capriles, qui a fait état de nombreuses irrégularités et réclame un nouveau dépouillement. Les autorités le menacent de poursuites pour incitation à la violence.
Six semaines après le décès d'Hugo Chavez, emporté par un cancer, la crise jette une lumière crue sur la polarisation de la société vénézuélienne. Elle a en outre plongé Washington dans l'embarras.
"Nous pensons qu'il devrait y avoir un nouveau décompte", a déclaré, hier, le secrétaire d'Etat John Kerry, selon lequel...