Jean-François Albelda
Cali, Bruno Caliciuri du nom de sa naissance catalane, porte depuis toujours une forme de révolte en bandoulière. Héritée, sûrement, d'un clan familial très politisé, combattant. De ses grands-pères, l'un engagé dans les brigades internationales pour lutter contre Franco, l'autre boxeur et ardent défenseur de la cause ouvrière. La transmission est au coeur de son nouvel album "L'âge d'or", où il dévoile le lien précieux qui l'attache à ses filles, où il met en lumière l'espoir, denrée rare des temps modernes. Interview.
"Vernet-les-Bains", paru il y a deux ans et demi, était l'album du retour aux sources. "L'âge d'or" aurait-il été possible sans lui?
Effectivement, je pense que "Vernet-les-Bains" m'a amené vers "L'âge d'or", inconsciemment. Jusque-là, je savais où je voulais aller sur mes disques, même musicalement. Là, pendant la phase de composition, je jouais au théâtre à Paris, pendant quatre mois. Les miens, mes enfants, me manquaient....