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Bruxelles montre les crocs, il faut une solution à l’après-9 février

Les présidents de la Commission européenne et de la Confédération s’entretiendront aujourd’hui du casse-tête de la libre circulation, loin d’être résolu.

03 nov. 2015, 23:23
/ Màj. le 04 nov. 2015 à 00:01
epa04601088 European Commission President Jean-Claude Juncker (R) welcomes Swiss President Simonetta Sommaruga (L) prior to a meeting at EU commission headquarters in Brussels, Belgium, 02 February 2015. A controversial Swiss referendum that will curb immigration set Switzerland on a collision course with the European Union, as the planned immigration curbs run counter to the Swiss-EU agreement on freedom of movement.  EPA/OLIVIER HOSLET BELGIUM EU SWITZERLAND DIPLOMACY

La Commission européenne a tiré un nouveau coup de semonce en direction de Berne, hier, en annonçant que son président, Jean-Claude Juncker, s’entretiendra cet après-midi – par téléphone – avec la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, du casse-tête de la libre circulation des personnes. «La situation est difficile. La balle est clairement dans le camp de la Suisse», a déclaré, sans hésiter, la porte-parole en chef adjointe de l’exécutif communautaire, Mina Andreeva.

Le décor est donc planté: le «dialogue» qu’ont noué, en février 2015, des fonctionnaires de haut rang des deux parties en vue de sortir la Suisse de l’impasse dans laquelle l’a précipitée la votation «Contre l’immigration de masse», en février 2014, n’a toujours pas porté de fruits. «On va poursuivre ces discussions», dont l’issue dictera la pérennité de tout l’édifice du bilatéralisme, a toutefois précisé la porte-parole.

Large interprétation

A Bruxelles comme à Berne, on espère clairement...

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