La Commission européenne a tiré un nouveau coup de semonce en direction de Berne, hier, en annonçant que son président, Jean-Claude Juncker, s’entretiendra cet après-midi – par téléphone – avec la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, du casse-tête de la libre circulation des personnes. «La situation est difficile. La balle est clairement dans le camp de la Suisse», a déclaré, sans hésiter, la porte-parole en chef adjointe de l’exécutif communautaire, Mina Andreeva.
Le décor est donc planté: le «dialogue» qu’ont noué, en février 2015, des fonctionnaires de haut rang des deux parties en vue de sortir la Suisse de l’impasse dans laquelle l’a précipitée la votation «Contre l’immigration de masse», en février 2014, n’a toujours pas porté de fruits. «On va poursuivre ces discussions», dont l’issue dictera la pérennité de tout l’édifice du bilatéralisme, a toutefois précisé la porte-parole.
Large interprétation
A Bruxelles comme à Berne, on espère clairement...