La Commission européenne a tiré un nouveau coup de semonce en direction de Berne, hier, en annonçant que son président, Jean-Claude Juncker, s’entretiendra cet après-midi – par téléphone – avec la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, du casse-tête de la libre circulation des personnes. «La situation est difficile. La balle est clairement dans le camp de la Suisse», a déclaré, sans hésiter, la porte-parole en chef adjointe de l’exécutif communautaire, Mina Andreeva.
Le décor est donc planté: le «dialogue» qu’ont noué, en février 2015, des fonctionnaires de haut rang des...