Après les manifestations étudiantes de protestation de dimanche soir, suite à la confirmation de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle du 18 avril pour un cinquième mandat très controversé, la protestation a pris d’autres formes hier. «Le matin, le parking de l’université Houari Boumédiène était désert!», témoigne une enseignante peu habituée à un tel spectacle dans la plus grande université du pays, où transitent chaque jour près de 40 000 étudiants.
«Les étudiants envisagent de marcher à nouveau, mais surtout, comme ils considèrent que les manifestations pacifiques ne mènent à rien, ils tentent de se coordonner avec les autres universités du pays pour fermer les facultés.» Les avocats de l’est du pays ont suspendu leurs activités. Plusieurs appels anonymes à une grande manifestation ce vendredi ont aussi été lancés, pour un «acte III» des marches dans tout le pays. Dans l’est, comme à Batna, et en Kabylie, marches...