Mettant à exécution les menaces d'Ankara, l'aviation turque a bombardé hier le nord de l'Irak, d'où opèrent des combattants kurdes. Au sud du pays, la Grande- Bretagne a remis la responsabilité de la sécurité dans la province de Bassorah aux forces irakiennes.
Selon Jabbar Yawa, porte-parole des «peshmergas», les forces de sécurité de la région autonome du Kurdistan irakien, des chasseurs bombardiers turcs ont visé des villages dans le secteur du massif du Qandil, dans l'extrême nord-est de l'Irak, aux confins des frontières de la Turquie et de l'Iran.
Cette zone montagneuse, boisée et très escarpée, sert de repaire aux combattants du Parti de travailleurs du Kurdistan (PKK), une rébellion autonomiste en lutte contre le pouvoir central d'Ankara depuis 1984.
Un civil tué, selon les rebelles
«Une femme a été tuée et cinq personnes ont été blessées sérieusement» dans le village de Kalatuka près des montagnes de Qandil, a indiqué...