Le ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand semblait avoir sauvé sa tête hier. Au coeur d'une vive polémique depuis trois jours, il s'est défendu publiquement de toute «apologie» du tourisme sexuel et de la pédophilie.
Garçons prostitués en Thaïlande
Le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon, qui a pris «acte» de ses explications, ne réclamait plus hier la démission de Frédéric Mitterrand. Ce dernier devait accompagner le président Nicolas Sarkozy à l'inauguration d'une exposition à Paris dans la journée.
Frédéric Mitterrand a été contraint de s'expliquer après des appels à la démission venus de l'extrême droite, puis d'une partie de la gauche. Il a affirmé jeudi soir à la télévision que son livre n'était «en aucun cas une apologie du tourisme sexuel» ni «de la pédophilie».
Il a soutenu que l'ouvrage «La mauvaise vie», au coeur du scandale, n'était «pas un récit totalement autobiographique». Dans un des chapitres de...