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Beyrouth souffle entre ses nuits chaudes et son tourisme à l'agonie

Dans la capitale libanaise, la perspective de bombardements sur la Syrie avait intimidé la vie, qui s'est désormais normalisée. Le secteur de l'hospitalité, lui, souffre encore.

19 sept. 2013, 00:01
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Un samedi de septembre, peu après 20 heures. Avenue Charles Malek, le taxi accélère sur comme seul au monde. Seules circulent quelques grappes de véhicules. Ils ne sont freinés par aucun embouteillage dans le quartier chrétien d'Achrafieh.

La veille et l'avant-veille, le Festival de jazz qui devait se tenir aux Souks de Beyrouth a été annulé. Ce soir, le Creamfields Festival n'aura pas lieu. Une quinzaine de DJ's de calibre international devaient y attirer plus de 15 000 spectateurs. Les recommandations de plusieurs gouvernements occidentaux de ne pas voyager vers le Liban ont pesé dans la décision.

Il y a bien sûr les Etats-Unis, qui ont même ordonné à leur personnel "non essentiel" de quitter le territoire. Il y a la France, à l'image écornée en raison de ses velléités interventionnistes. Il y en a d'autres, dont la Suisse. "Depuis le 28 août 2013, les voyages sans motivation d'urgence à...

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