L'ancien président du Conseil tombe pour fraude fiscale. Sa peine d'un an de prison est définitivement confirmée, mais elle devrait être aménagée. Son inéligibilité sera rejugée en appel.
ROME RICHARD HEUZE
Quatre ans de prison, dont trois amnistiés, mais une injonction à recalculer la peine de cinq ans d'inéligibilité à laquelle la cour d'appel l'avait condamné: au terme d'un délibéré interminable de six heures et demie, la Cour de cassation italienne a confirmé hier soir la condamnation de Silvio Berlusconi dans l'affaire des transactions fictives de droits télévisés de son groupe Mediaset. Sans toutefois priver tout de suite le Cavaliere de ses droits politiques.
Sentence historique
C'est la première fois dans son parcours judiciaire tourmenté que le Cavaliere, qui a affronté une vingtaine de procès de nature financière, fait l'objet d'une condamnation définitive.
Cette "affaire d'Etat", comme l'appellent les grands médias italiens, pourrait avoir de lourdes conséquences sur la stabilité...