Première conférence de presse de Pervez Musharraf depuis l'instauration de l'état d'urgence au Pakistan. Le général-président a annoncé hier la tenue d'élections législatives avant le 9 janvier, mais s'est refusé à fixer une date pour la levée des mesures d'exception, estimant qu'elles devaient rester en place afin de «garantir un environnement propice» au scrutin.
Le général Musharraf revient donc au calendrier électoral prévu avant l'instauration de l'état d'urgence. Mais ce qu'il cède d'un côté, il le reprend de l'autre, en refusant de fixer un terme au régime d'exception.
«Tout ce que je peux dire, c'est que je comprends que l'état d'urgence doit être levé, mais je ne peux pas donner de date», a-t-il dit. Tout en avouant cependant qu'imposer l'état d'urgence avait été la décision «la plus difficile» qu'il ait jamais prise.
«Certainement, l'état d'urgence est nécessaire pour garantir la paix au Pakistan, pour garantir un environnement propice aux élections»,...