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Attentat de Boston: demande d'irrecevabilité des aveux de Tsarnaev

Dzhokhar Tsarnaev, auteur présumé de l'attentat à la bombe au marathon de Boston il y a un an, avait avoué le crime au FBI. Ses avocats ont demandé mercredi de considérer irrecevables ces déclarations, car l'homme était attaché à un lit d'hôpital, la mâchoire entravée et sans avocat.

08 mai 2014, 07:43
FILE - This file photo provided Friday, April 19, 2013 by the Federal Bureau of Investigation shows Boston Marathon bombing suspect Dzhokhar Tsarnaev, charged with using a weapon of mass destruction in the bombings on April 15, 2013 near the finish line of the Boston Marathon. On Thursday, Jan. 30, 2014, U.S. Attorney General Eric Holder authorized the government to seek the death penalty in the case against Tsarnaev. (AP Photo/Federal Bureau of Investigation, File)

Les avocats de l'auteur présumé de l'attentat à la bombe au marathon de Boston ont demandé mercredi au juge de considérer irrecevables les déclarations de Dzhokhar Tsarnaev faites au FBI. Le suspect était à ce moment-là attaché à un lit d'hôpital, la mâchoire entravée et sans avocat.

Les enquêteurs fédéraux ont interrogé M. Tsarnaev juste après son arrestation, sans lui avoir notifié ses droits à disposer d'un avocat, en vertu d'une loi qui les y autorise s'il existe un risque pour la sécurité publique, affirme ses avocats.

L'homme est accusé de l'attentat, qui a fait trois morts et 264 blessés le 15 avril 2013 sur la ligne d'arrivée du marathon de Boston. Il est aussi inculpé pour le meurtre par balles d'un policier, trois jours plus tard.

Il a assuré au FBI que seuls son frère, abattu pendant leur cavale, et lui-même étaient impliqués dans l'attentat et qu'aucune autre bombe n'avait été déposée ailleurs, expliquent les avocats de la défense dans leur demande écrite.

Par écrit

Dzhokhar Tsarnaev a été interrogé le lendemain de son interpellation, lorsqu'il a repris conscience sur son lit à l'hôpital, et pendant deux jours ensuite, jusqu'à ce que les charges retenues contre lui soient précisées et qu'un avocat soit désigné.

Touché par une balle à la tête, il ne pouvait pas parler et s'est exprimé par écrit, demandant à de nombreuses reprises de pouvoir dormir et d'avoir un avocat, selon la requête.

Le document souligne que les représentants désignés par la justice se sont rendus à plusieurs reprises à l'hôpital où M. Tsarnaev était retenu, sans pouvoir y entrer. Ils estiment donc que ses déclarations devraient être jugées irrecevables.

Le Tchétchène, qui était installé à Boston depuis dix ans au moment de l'attentat, est passible de la peine de mort. Son procès en prévu en novembre.

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