Cédera, cédera pas? Après Ford, c’est au tour de Toyota d’être dans le viseur de Donald Trump. Celui qui a été élu en novembre sur la promesse de rapatrier les emplois aux États-Unis s’est frontalement attaqué au géant de l’automobile japonais. Le fait incriminé? Vouloir construire une usine au Mexique pour y fabriquer des voitures destinées au marché américain. Inconcevable pour le futur locataire de la Maison-Blanche qui l’a directement menacé de représailles douanières s’il ne change pas d’avis.
Et c’est à nouveau par un tweet rageur que le président élu s’en est pris au numéro un mondial de l’automobile: «Toyota Motors a dit vouloir construire une nouvelle usine à Baja au Mexique, pour produire des Corolla à destination du marché américain. PAS QUESTION! Construisez des usines aux États-Unis ou payez d’importantes taxes à la frontière», lance-t-il.
Quelques heures après la publication du tweet, l’action Toyota chutait de 3,1%...