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Appel à la mobilisation pour stopper les attaques à l'acide au Zanzibar

Le président Ali Mohammed Shein, a exhorté samedi les habitants à se mobiliser pour empêcher la poursuite des attaques à l'acide sur l'archipel semi-autonome tanzanien.

14 sept. 2013, 22:33
Presidential candidate with The governing Revolutionary Party, known as CCM, Dr. Ali Mohammed Shein casts his vote at a poling station in Zanzibar on Sunday Oct. 31, 2010.  Dr. Shein who is the vice president in the union government, is facing a serious challenge from his main rival, Seif Sharif Hamad of the main opposition party CUF.  Tanzania's ruling party, which has been in power for close to half a century, faces an energized opposition in national elections Sunday following corruption scandals that have undermined the government's popularity.(AP Photo)

Le président de Zanzibar, Ali Mohammed Shein, a exhorté samedi les habitants à se mobiliser pour empêcher la poursuite des attaques à l'acide sur le très touristique archipel semi-autonome tanzanien. Cet appel intervient au lendemain d'une nouvelle agression.

"Nous ne pouvons pas continuer à vivre dans la menace et la peur," a déclaré M. Shein en rendant visite à un prêtre catholique hospitalisé après avoir été victime d'une attaque à l'acide vendredi soir dans les rues de Stone Town, le centre historique de la capitale de Zanzibar, classé au patrimoine de l'Unesco.

"Le réseau criminel doit être démantelé, les gens doivent aider à mettre fin à ce problème," a ajouté le président. Le prêtre, Amselmo Mwangamba, a été brûlé au visage, à la poitrine et aux bras.

Le mois dernier, deux jeunes Britanniques avaient déjà été victimes d'une attaque à l'acide dans Stone Town par des agresseurs non identifiés circulant à scooter. Le gouvernement de Zanzibar avait offert 10 millions de shilling (quelque 5600 francs) de récompense pour toute information aidant à retrouver les agresseurs.

Tensions religieuses

Les agressions, à l'acide mais pas seulement, se sont multipliées ces derniers temps à Zanzibar. En novembre l'an dernier, un imam avait été attaqué à l'acide. Trois mois plus tard, un prêtre catholique était abattu par balle.

Ces attaques, ainsi que d'autres sur le continent en Tanzanie, ont entraîné des tensions religieuses dans le pays. Jusque là, musulmans - estimés à 35% de la population tanzanienne - et chrétiens - estimés entre 30 à 45% - cohabitaient pourtant pacifiquement.

L'archipel de Zanzibar, peuplé d'environ 1,2 million de personnes, tire l'essentiel de ses revenus en devises du tourisme. Ses îles sont célèbres pour Stone Town mais sont aussi prisées pour leurs plages de sable blanc.

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