Amnesty International dénonce les conditions dans lesquelles vivent les réfugiés à la frontière entre la Serbie et la Hongrie. L'organisation demande un accueil plus humain, des moyens de transport ainsi que des éclaircissements sur les lieux où on les envoie.
Quelque 2000 personnes originaires de Syrie et d'Afghanistan sont arrivées à la frontière samedi, en provenance de la Syrie. De nombreux autres devraient continuer à affluer dans les prochains jours.
Des représentants d'Amnesty International ont vu quelque 500 personnes, dont de nombreux enfants, dormir dehors par une nuit froide et pluvieuse, alors que les policiers hongrois ont déclaré à l'organisation internationale que le centre d'accueil de Röszke affichait complet.
"L'absence de réaction de l'Europe est consternante, mais la Hongrie a le devoir d'offrir des conditions décentes aux personnes qui arrivent. Son approche hostile ne dissuade pas les gens de venir, elle ne fait que prolonger et exacerber l'épreuve qu'ils traversent", a indiqué lundi dans un communiqué Barbora Cernusakova, spécialiste de la Hongrie à Amnesty International.