Il était reproché à l'Espagne la conduite inappropriée de ses supporters, avec notamment un comportement et des chants racistes, lors de la première rencontre de la poule C contre l'Italie (1-1), le 10 juin à Gdansk. Le sélectionneur de l'Italie Cesare Prandelli avait pourtant catégoriquement démenti le 11 juin que Mario Balotelli, Italien de parents ghanéens, eut été visé par des chants racistes lors de la rencontre.
La même chose était reprochée aux Russes lors de la rencontre remportée contre la République Tchèque (4-1), le 8 juin. L'Association «Never Again» («Plus Jamais»), membre du réseau FARE (football contre le racisme en Europe) soutenu par l'UEFA, avait rapporté un incident à caractère raciste au lendemain du match, à l'encontre du Tchèque Theodor Gebreselassie, de père éthiopien.
La Russie est en outre toujours menacée par un retrait de six points dans les qualifications de l'Euro 2016 en cas de nouvelles exactions de hooligans russes, qui avaient agressé des stadiers à Wroclaw le 8 juin. Cette sanction ne devrait cependant avoir aucun effet sur le sursis imposé aux Russes jusqu'à l'automne 2015 (fin des barrages) dans le cas des hooligans.
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Amendes pour la Russie et l'Espagne
Des amendes de 30 000 et 20 000 euros ont respectivement été infligées aux Fédérations russe et espagnole. Elles sont sanctionnées en raison de la mauvaise conduite de certains de leurs supporters lors de l'Euro 2012.
L'Association FARE (Football Against Racism in Europe) fait payer 40'000 à l'Espagne et la Russie pour un comportement inacceptable de ses supporters.
KEYSTONE
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