C’est le dernier rebondissement, dans le feuilleton post-élections législatives du 12 mai, en vue de la désignation du prochain premier ministre. Les deux listes arrivées en tête, celle du nationaliste chiite Moqtada al-Sadr et celle d’anciens combattants antidjihadistes proches de l’Iran, ont annoncé une alliance surprise pour diriger l’Irak lors des quatre années à venir. Ce coup de théâtre éloigne la possibilité pour Haïdar al-Abadi, le premier ministre sortant, dont la liste est arrivée en troisième position, de pouvoir continuer à diriger le pays.
A l’issue du premier scrutin ten...