DE BLOEMFONTEIN
Un sacré bonhomme, cet Alexander Frei. Le revoilà requinqué, repartant pour un tour. Ou plus, si entente. «Non, je ne vois pas pourquoi je n'envisagerais pas de continuer après la Coupe du monde. Je me vois bien jouer les qualifications pour l'Euro 2012.» A l'intention de ceux qui le verraient bon pour la casse. Fort de ses 76 sélections - «et je crois bien que je les ai toutes méritées» - le capitaine a été renvoyé sur le front hier soir par le sélectionneur, pour représenter la Suisse à la conférence officielle de la FIFA, vingt-quatre heures avant un match contre le Honduras que tout le pays attend. Ça lui a fait du bien de parler. De désarmorcer le semblant de bombe qu'on a voulu lui faire allumer. Pourquoi se tient-il à carreau depuis que la Suisse a débarqué en Afrique du Sud? Pourquoi évite-t-il la presse comme...