Les forces du régime syrien ont poursuivi dimanche leur progression vers les quartiers rebelles de la deuxième ville du pays Alep. Les mots employés par un haut responsable de l’ONU pour évoquer la situation sur le terrain sont sans équivoque: «L’enfer sur Terre». Les quelque 250 000 habitants de la partie assiégée de la ville sont confrontés à «un niveau de sauvagerie qu’aucun humain ne devrait avoir à supporter», a dénoncé hier le chef des opérations humanitaires de l’ONU. Stephen O’Brien a appelé à «une action urgente». Mais dix jours après le lancement par le régime et la Russie ...