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73% des étudiants britanniques paieront leurs études après 50 ans

Près de 45'000 francs. C'est le montant moyen que trois étudiants britanniques sur quatre auront encore à payer à l'État après leur 50e anniversaire. C'est ce que révèle une étude commandée après l'augmentation drastique des frais d'écolage des universités de Grande-Bretagne.

10 avr. 2014, 13:36
En 2012, les étudiants britanniques étaient descendus dans la rue pour manifester contre l'explosion des frais universitaires. Cette étude semble leur donner raison.

Les études, au Royaume-Uni, coûtent cher. Très cher. La plupart des étudiants doivent contracter un emprunt - la plupart du temps auprès des services de l'Etat - pour financer leur cursus. Et c'est d'autant plus vrai depuis que les autorités ont décidé, en 2012, d'augmenter les frais annuels pouvant s'élever désormais jusqu'à 9'000 Livres sterling, soit plus de 13'000 francs suisses, trois fois plus qu'auparavant. Par ailleurs, un taux d'intérêt annuel de 3% a également été introduit.

Selson le quotidien The Independent, cette augmentation aura d'importantes conséquences sur les finances des ménages du pays et ce, sur le très long terme. Le journal se base sur une étude rendue publique jeudi, qui révèle que 73% des diplômés des universités britanniques atteindront leur cinquantième anniversaire en devant toujours de l'argent à l'Etat. Seuls 5% d'entre eux auront remboursé leur dette avant leurs 40 ans, alors qu'ils étaient 50% avant l'augmentation des frais.

En moyenne, selon la BBC, un étudiant quittera à l'avenir l'université avec une dette de 65'000 francs. Le système de remboursement n'exige pas que l'on paie son dû avant d'atteindre un revenu supérieur à 21'000 Livres, soit 31'000 francs par année. A partir de cette limite, les Britanniques doivent effectuer un versement annuel proportionnel à leur salaire.

Dès lors, l'étude montre que 3/4 des étudiants auront encore une dette moyenne de 45'000 francs en atteignant l'âge de 50 ans. Beaucoup ne rembourseront même jamais la totalité de leur emprunt. On articule même la proportion de 45% des étudiants qui seraient dans ce cas.

Au final, les caisses de l'Etat n'y gagneront pas grand-chose et le porte-monnaie de la classe moyenne sera le plus touché, dans une période où la vie de famille coûte le plus cher, soit entre 40 et 50 ans.

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