Vingt-sept pays ont gagné au moins une médaille cette semaine aux Championnats d'Europe à Helsinki, et la Suisse n'en fait pas partie. Le manque d'entraîneurs qualifiés explique en partie les difficultés de l'athlétisme helvétique.
"Il existe de moins en moins de coaches dévoués prêts à passer des heures sur la piste cinq fois par semaine aux côtés des athlètes" , explique Peter Haas, chef du sport d'élite à Swiss Athletics. Le bénévolat sur lequel s'est longtemps appuyé l'athlétisme fonctionne moins bien. Et les ressources pour engager de nouveaux entraîneurs à plein temps manquent.
La Fédération compte quatre entraîneurs professionnels: l'Ita lien Lucio di Tizio à Zurich (sprint et relais), Adrian Rothenbühler à Berne (condi tion physique, épreuves combi nées), le Bernois Fritz Schmocker (longues distances) et, en Suisse romande, Laurent Meuwly, qui s'occupe du relais féminin 4 x 100 m.
A côté, les clubs, le LC Zurich surtout, ont aussi...