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Sion 2026: le Valais des villes contre le Valais des stations

Le résultat de la votation cantonale sur Sion 2026 diffère (légèrement) d'une partie linguistique du Valais à l'autre, mais la principale ligne de fracture se situe entre les agglomérations citadines et les communes touristiques de montagne.

10 juin 2018, 17:25
Le Valais qui dit non (en rouge) et le Valais qui dit oui (en vert).

Le projet Sion 2026 a profondément divisé le Valais. La cassure n’est pas politique, plusieurs partis étaient d’ailleurs divisés sur la question. Les mots d’ordre n’ont pas été suivis. Même le conseiller d’Etat Frédéric Favre n’a pas été écouté chez lui à Vétroz.

La fracture n’est pas vraiment linguistique non plus, même si le Haut-Valais a glissé un petit oui dans l’urne (51%), contrairement à la partie francophone du canton.

La principale coupure met face à face le Valais des communes touristiques et celui de la plaine et des villes en particulier. La très grande majorité des communes actives dans les sports d’hiver a dit oui. Un vote positif qui va jusqu’à 78,1% dans la commune de Pirmin Zurbriggen, Saas-Almagell, mais qui est aussi massif à Anniviers (67,1%), Loèche-les-Bains (65,2%), Evolène (65,1%). Dans le district de Monthey, Champéry est la seule à dire oui (53,8%), malgré la polémique autour de l’utilisation du Palladium. Cette liste des communes-stations souffre d’exceptions, comme Nendaz et Zermatt, cette dernière ne ressentant sans doute pas la nécessité d’une publicité internationale.

Aucune exception par contre au niveau des villes qui disent toutes non aux JO, un vote négatif qui va de 51,3% à Viège à 65% à Monthey, en passant par les 60,9% de celle qui aurait dû porter les couleurs de la candidature valaisanne, Sion.
 

 

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