Au départ elles sont presque toutes dues au hasard. Au Petit-Chasseur c’était pour des travaux de canalisation, Sous-le-Scex pour la construction d’un bâtiment locatif, à Don Bosco pour un parking, aux Arsenaux pour des dépôts d’archives. Finalement, ces découvertes auront participé à faire de Sion un site de référence en matière d’archéologie. Plus que nulle part ailleurs en Suisse, le sol de la capitale valaisanne raconte 7000 ans de rites funéraires, tandis que le site de Don Bosco est à lui seul une référence européenne pour l’âge du Fer.
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Grâce à lui, «il n’y a pas un archéologue ou ethnologue de la préhistoire qui ne sait pas où Sion se situe sur la carte du monde», résumait l’archéologue Philippe Curdy. Un statut renforcé la semaine dernière grâce à la découverte de gravures sur les...