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Dans les jungles du Douanier Rousseau

Cent ans après la mort d'Henri Rousseau, la Fondation Beyeler consacre une exposition à ce pionnier de l'art moderne affranchi de toute tradition académique

15 févr. 2010, 09:07

Installation précoce du printemps à la Fondation Beyeler de Riehen: le Douanier Rousseau y décline sa palette colorée. Petits formats rarement visibles ou peintures plus connues, une quarantaine de toiles, prêtées par des particuliers et de prestigieux musées, projette le visiteur dans l’univers particulier de ce peintre au style peu académique.
Car, d’école d’art, Henri Rousseau (1844-1910) n’en fréquenta pas. Artiste affranchi, «intermittent de la peinture» qu’il pratique en parallèle à son métier de douanier dans un octroi parisien, Henri Rousseau fait fi des frontières établies pour s’engager dans des territoires picturaux encore inexplorés. Méconnue du public, la peinture du Douanier est boudée par les galeries: succès de ridicule, fin XIXe, ses toiles décrochent plus de sourires que d’admiration. S’il est refusé aux salons d’art officiels, il expose au Salon des indépendants dès 1886. Le style, souvent et à tort qualifié de naïf, s’affirme.

A contrario, la peinture de cet...

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