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Un violent groupuscule néonazi se développe en Valais

Comment un groupe de supporters qui organisait des bagarres clandestines en forêt s’est fait remplacer par un groupuscule néonazi violent qui entretient un réseau international. Récit d’une histoire qui se déroule entre la France, l’Allemagne et l’Ukraine et qui puise son origine en Valais.

23 nov. 2020, 18:00
Le SK Wallis a officiellement émergé en septembre dernier après un combat contre des hooligans bernois.

La photo a fuité sur les réseaux sociaux. Elle a été relayée par des mouvements antifascistes. On y découvre dix hommes, torse nu, visiblement très entraînés. Ce sont des combattants, des sportifs de haut niveau. La plupart arborent des tatouages néonazis. On y devine des soleils noirs ou des kolovrat, symbole proche de la croix gammée (swastika). D’ailleurs, leur nom, Swastiklan Wallis (SK Wallis), s’en inspire directement. Parmi ses membres, il y a Léo, leur leader, Joseph, Lukas et Antoine*.

Certains sont passés par la prison, d’autres sont impliqués dans de dangereux réseaux. Aujourd’hui, leurs motivations ne sont pas clairement établies. Mais ce qui doit interpeller, selon Johanne Gurfinkiel, c’est «leur capacité et leur recours à la violence». Le secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation en Suisse (CICAD) met en garde: «Ces personnes sont capables de violentes dérives.»

Reproduction de la photo diffusée sur les...

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